Son prénom la prédestinait, bien sûr, aux pires dérapages. Pourtant, quand elle avait sept ans, Maléfique était une adorable petite fée, gardienne de la forêt, dont les ailes magnifiques ont suffi à charmer le fils des fermiers voisins. Qui aurait deviné qu'elle deviendrait cette créature diabolique qui allait jeter un sort si funeste à la fille du roi ? Personnage secondaire de La Belle au bois dormant (1959), le plus soporifique des longs-métrages Disney, la méchante fée est au centre de cette nouvelle variation sur la franchise maison, qui joue, comme souvent, sur deux tableaux : un personnage sulfureux censé apporter un peu de piquant et de modernité à l'histoire, et une actrice populaire, amie des enfants, pour ne faire peur à personne.
DOMMAGE COLLATÉRAL
Le sortilège jeté sur le berceau de la princesse n'est plus le cœur de l'histoire, mais le dommage collatéral d'une trahison...