• Le Festival des Arts et Cultures de Toffo, édition 2014, l'Agence DEKart en parle...

    Lire la suite...


    votre commentaire
  • Le vernissage, le 13 mai à la Librairie aux 4 vents de Dakar, de l’exposition collective de 25 plasticiens béninois a été l’occasion de découvrir la technique de travail atypique de Rémy Samuz qui s’inspire des oiseaux pour tisser ses œuvres.

    Dans le « bois sacré » dédié au Bénin par la Wallonie Bruxelles à Dakar dans le cadre de Dak’Art Off, les 4 œuvres proposées par Rémy Samuz sont immanquables. Que ce soit « La reine », « Tougbédjè », « Le beau lutteur noir» ou « Le conférencier », le visiteur est tout de suite frappé par la technique du fil de fer noué utilisé par le plasticien. Une technique qui n’est pas sans rappeler celle utilisée par les oiseaux pour construire leur nid. 

    D’ailleurs, Remy ne s’en cache pas. « Pendant mon enfance, mon père me confiait la responsabilité des oiseaux qu’il élevait. Petit à petit, je me suis surpris à être fasciné par cette façon sereine qu’ils ont de faire un nid solide avec des brins de paille. J’ai compris que les oiseaux sont les meilleurs architectes du monde. », explique t il.

    C’est alors qu’un jour, je me suis dit que j’allais faire comme eux. Il commence alors par des œuvres de petites tailles mais qui empruntent déjà aux oiseaux leur technique alliant du coup légèreté et solidité. Mais à la place du brin de paille, Rémy s’amuse à utiliser le fil de fer.

    Quelques années plus tard, il passe aux personnages géants. « Quand je prends le fil de fer, je le laisse me guider. Je cherche le volume peu à peu, je laisse le temps passer jusqu’à obtenir la forme », avoue t il. La taille de ses œuvres présentées dans le cadre de Dak’Art off 2014 varie ainsi entre 152 et 180 cm.

    De son vrai nom, Remy Sossouvi, Remy Samuz se plaît dans cet univers où il incarne l’oiseau. Un univers où tout se dit avec le fil de fer. Un univers où la patience est la règle d’or. Et même si c’est sa première participation à la biennale d’art africain contemporain de Dakar, il est confiant que ce n’est que le début d’une grande aventure.

    Par Eustache AGBOTON , Envoyé spécial à Dak’Art ©www.benincultures.comhttp://benincultures.com/fr-FR/fr/dakart-off-2014-remy-samuz-dans-la-peau-dun-oiseau/#more-3400


    votre commentaire
  • Nous avons rencontré Ousmane Alédji à la Biennale de l’Art Africain Contemporain de Dakar, Dak’Art 2014. Récemment nommé Directeur par Intérim du Festival International de Théâtre du Bénin (FITHEB), celui qui était considéré, à tord ou a raison, comme l’auteur principal du cafouillage observé lors de la 2è édition de la Biennale « Regard Bénin » en 2012, dit être présent dans la capitale sénégalaise pour, entre autres, soutenir la trentaine de plasticiens béninois qui y exposent. Il a accepté de répondre à nos questions et de revenir sur l’expérience « manquée » du Bénin en matière de biennale d’art contemporain.

    A quel titre retrouve-t-on Ousmane Alédji à la Biennale de l’Art Africain Contemporain de Dakar ? 

    Ousmane Alédji rêve toujours d’une « vraie biennale » d’art contemporain au Bénin ©Bénincultureshttp://benincultures.com/fr-FR/fr/promotion-de-lart-contemporain-au-benin-ousmane-aledji-reve-toujours-dune-vraie-biennale/#more-3404

    Il faut savoir que plus de 25 artistes béninois participent à cette biennale pour présenter leurs œuvres. Donc, ne serait ce qu’en termes de suivi, le Bénin se devait de déléguer quelqu’un pour que les artistes ne soient pas laisser pour compte. Même si nous savons qu’ils sont ici dans un cadre précis, il fallait venir pour voir comment les choses allaient se passer. On est là aussi en tant qu’observateur mais aussi partenaire parce que la biennale de Dakar a pratiquement le même âge que le FITHEB (Festival International de Théâtre du Bénin). Ensuite, vous n’êtes pas sans savoir que j’ai été l’un des acteurs principaux de la Biennale Regard Bénin à Cotonou. Nous sommes donc là aussi à ce titre. Et enfin, nous sommes à Dakar pour voir des spectacles notamment du Théâtre National Daniel Sorano et d’autres compagnies sénégalaises dans le cadre de la programmation de la prochaine édition du FITHEB.

    Vous êtes donc un représentant officiel du Ministère de la Culture du Bénin ?

    Je n’ai pas reçu mandat officiellement pour représenter le Ministre de la Culture à Dakar. Mais étant Directeur Technique et cadre de l’administration culturelle béninoise, je peux dire que je représente un peu l’Etat. L’autre chose, et il faut le dire, est que nous aurions aimé que politiquement, il y ait des échanges bilatéraux entre les deux ministères. Je pense que ce sont des démarches à mener pour les fois à venir pour qu’une délégation officielle fasse le déplacement au même titre que d’autres ministères de la culture qui sont présents ici.

    Ne trouvez-vous quand même pas curieux et un peu triste qu’avec une vingtaine d’artistes présents, le Bénin ne soit pas représenté par une délégation officielle ? Alors même que la Wallonie Bruxelles s’est chargée de programmer tous ces artistes…

    Je pense que les choses doivent se faire dans les règles. Si les choses avaient été faites dans les règles, je ne crois pas que l’Etat béninois refuserait volontairement d’accompagner les porte-étendards de notre pays. Les ressources sont-elles disponibles ? Si oui, ont-elles été sollicitées à temps et dans les formes ? Personnellement, je ne crois pas que le Ministère soit dans le refus absolu d’accompagnement de projet similaire. Il s’investit aussi avec l’Etat dans une biennale chez nous et donc n’ignore pas l’importance de participer à ce genre de rendez-vous.

    Nous l’avons dit, pas moins de 25 plasticiens béninois participent à Dak’Art Off grâce à un projet conçu et développé par Wallonie Bruxelles. Vous avez visité les expositions. Qu’en avez-vous pensé ?

    Il faut féliciter le travail de Martine Macet (commissaire de l’exposition « Bois Sacré », ndlr) et de toute la délégation de Wallonie Bruxelles International. C’est une excellente démarche mais il ne faut pas perdre de vue que ce foisonnement et la qualité de cette sélection sont dus entre autres au fait que nos plasticiens font du bon travail au Bénin. Quand vous voyez les artistes présents comme Ludovic Fadaïro, Dominique Zinkpè, Tchif, vous comprenez que c’est un travail sur le long terme qui trouve un relais avec l’accompagnement de Wallonie Bruxelles. Je trouve que l’exposition est excellente. Le catalogue aussi.

    Vous y voyez donc une preuve de l’effervescence de l’art contemporain au Bénin ?

    Absolument. Il y a chez nous un foisonnement sans pareil. L’effervescence en termes d’arts plastiques au Bénin est surprenante. Le Bénin dispose d’artistes de génie et respectés. Quand vous sortez de Cotonou et même parfois de l’Afrique, c’est là que vous voyez que nous avons chez nous quelques créateurs majeurs. Il faut louer tous les acteurs qui font ce travail de formation et de diffusion depuis de très longues années ; à commencer par les dépositaires de ce qu’on appelait les arts premiers.

    … Si mon avis était requis, je recommanderais fortement que nous installions au Bénin une vraie biennale et cette fois-ci fusionnelle qui favorise encore l’émergence d’autres talents béninois.

     

    L’effervescence qu’on constate au Bénin est donc unique et il faut non seulement la préserver mais aussi la promouvoir en tenant une biennale à Cotonou. On devra trouver la forme ou l’intitulé mais si mon avis était requis, je recommanderais fortement que nous installions au Bénin une vraie biennale et cette fois-ci fusionnelle qui favorise encore l’émergence d’autres talents béninois.

    «Une vraie biennale » ? Vous reconnaissez donc que les expériences dernières étaient un fiasco ? Qu’est ce qui n’a pas marché ?

    Nous ne savons pas travailler ensemble dans notre pays. Il nous faut repenser les choses. Il faut que nous apprenions à travailler ensemble, à taire les égos. Je pense que si nous savons taire nos égos, nous sommes capables de choses géniales, je n’en doute pas du tout. De toute façon, il y a aujourd’hui quelque chose en marche chez nous. Il y a comme une dynamique positive qui se met en place pour bien faire les choses, aller dans le concret.

    Dans une interview récente accordée à Bénincultures, vous affirmiez que la Biennale Regard Bénin aura lieu en 2014. Entre temps, vous avez été nommé Directeur par intérim du FITHEB. Que devient la biennale ?

    Aujourd’hui, je nuance un peu. Je ne suis pas le seul acteur de cette décision ou de ce projet. J’en ai parlé avec les différents partenaires notamment Dominique Zinkpè qui est le président. J’ai vu certains partenaires institutionnelles. A l’époque, je n’étais pas encore le directeur du FITHEB et nous étions entrain de projeter l’événement. Il y a même des partenaires béninois de la diaspora qui sont prêts à nous accompagner. Je pense que si cette biennale n’a pas lieu en 2014, elle aura lieu en 2015. Il ne faut pas que nous abandonnions ce projet.

    Une biennale pour 2014 alors que la date n’est même pas encore connue ? Vous confirmez donc nos informations selon lesquelles un budget est prévu dans le Plan de Travail Annuel (PTA) du Ministère de la Culture pour l’organisation « obligatoire » de la biennale en 2014 ?

    Je ne confirme rien. Ce qui relève des PTA est strictement confidentiel. Même si j’ai des informations à ce sujet, je ne peux pas vous les livrer.

    Si cette organisation se confirmait, seriez vous encore prêt à le faire cumulativement avec votre fonction de directeur par intérim du FITHEB ?

    Pour l’instant, à chaque jour suffit sa peine. Ce que j’endure au FITHEB depuis ma nomination me suffit largement. Je suis maintenant dans la culture du silence car les responsabilités qui sont les miennes m’obligent à prendre la hauteur. Et si je devais donner mon avis, je dirais qu’on pourrait trouver quelqu’un pour nous aider à porter ce projet pour son rayonnement.

    Réalisée par Eustache AGBOTON (www.benincultures.com) et Emmanuel T. TOMETIN (www.dekartcom.net)


    votre commentaire
  • La 1ère édition des Afrima (All Africa Music Awards) aura lieu le 25 octobre 2014 à Lagos. Au delà des artistes à distinguer, un clin d’œil sera fait aux hommes des médias qui participent à la promotion de la musique africaine. Ce sont les principales informations à retenir de la rencontre, ce lundi 19 mai au siège de la Faaben entre Richmir Totah, membre du comité d’organisation des Afrima et la presse culturelle.

    Après les artistes quelques jours plus tôt, Richmir Totah, membre du comité d’organisation de la 1ère édition de AFRIMA (All African Music Awards – Trophées de la Musique Africaine) prévue en fin d’années à Lagos (Nigéria), a rencontré dans la matinée de ce lundi 19 mai les hommes des médias. 

    La rencontre qui a eu pour cadre le siège de la FAABEN (Fédération des Association d’Artistes du Bénin) a été l’occasion pour Richmir Totah de présenter l’initiative à la presse et de les inviter à vulgariser l’événement afin que le Bénin soit fortement représenté.

    Présentant l’initiative, Richmir Totah explique qu’elle est née de la volonté de certains acteurs majeurs de la musique africaine qui souhaitent instituer un espace panafricain de réflexion et de promotion du secteur. Et en soi, le projet ne serait pas très loin des Koras Awards. Mais en mieux.

    Car, même s’il reconnaît que certains membres du comité d’organisation des Afrima ont collaboré avec les Koras Awards, Richmir Totah promet que la nouvelle vision est beaucoup plus large et unificatrice. Il n’en veut pour preuve que la diversité de ses organisateurs disséminés aux quatre coins de l’Afrique et même au-delà. Aussi, l’implication de l’Union Africaine qui donne ainsi une caution à l’événement a été relevée. De fait, les Afrima deviennent un événement majeur du continent.

    Autre spécificité relevée par Richmir Totah, la prise en compte les hommes des médias à travers la catégorie « Journaliste musical de l’année ». Il explique : « Au-delà des artistes qui seront distingués au cours de la cérémonie, une attention particulière sera accordée aux journalistes qui sont importants dans le maillon. Il y aura par exemple un atelier de formation avant la soirée de gala et surtout une catégorie a été spécialement ouverte pour vous ».

    Pour finir, cette rencontre a été l’occasion pour Richmir Totah d’inviter les journalistes culturels béninois spécialisés en musique à « prendre d’assaut » le site de l’événement (www.afrima.org) afin de profiter des différentes opportunités qui s’offrent à eux. Car, conclut-il, « le Bénin doit avoir son mot à dire à cette 1ère édition des Afrima. Et je me bats pour que cela se fasse en quantité et en qualité ».

    http://benincultures.com/fr-FR/fr/afrima-2014-richmir-totah-mobilise-le-benin-pour-une-participation-massive/#more-3408


    votre commentaire
  • La 1ère édition des Afrima (All Africa Music Awards) aura lieu le 25 octobre 2014 à Lagos. Au delà des artistes à distinguer, un clin d’œil sera fait aux hommes des médias qui participent à la promotion de la musique africaine. Ce sont les principales informations à retenir de la rencontre, ce lundi 19 mai au siège de la Faaben entre Richmir Totah, membre du comité d’organisation des Afrima et la presse culturelle.

    Après les artistes quelques jours plus tôt, Richmir Totah, membre du comité d’organisation de la 1ère édition de AFRIMA (All African Music Awards – Trophées de la Musique Africaine) prévue en fin d’années à Lagos (Nigéria), a rencontré dans la matinée de ce lundi 19 mai les hommes des médias. 

    http://benincultures.com/fr-FR/fr/afrima-2014-richmir-totah-mobilise-le-benin-pour-une-participation-massive/

    La rencontre qui a eu pour cadre le siège de la FAABEN (Fédération des Association d’Artistes du Bénin) a été l’occasion pour Richmir Totah de présenter l’initiative à la presse et de les inviter à vulgariser l’événement afin que le Bénin soit fortement représenté.

    Présentant l’initiative, Richmir Totah explique qu’elle est née de la volonté de certains acteurs majeurs de la musique africaine qui souhaitent instituer un espace panafricain de réflexion et de promotion du secteur. Et en soi, le projet ne serait pas très loin des Koras Awards. Mais en mieux.

    Car, même s’il reconnaît que certains membres du comité d’organisation des Afrima ont collaboré avec les Koras Awards, Richmir Totah promet que la nouvelle vision est beaucoup plus large et unificatrice. Il n’en veut pour preuve que la diversité de ses organisateurs disséminés aux quatre coins de l’Afrique et même au-delà. Aussi, l’implication de l’Union Africaine qui donne ainsi une caution à l’événement a été relevée. De fait, les Afrima deviennent un événement majeur du continent.

    Autre spécificité relevée par Richmir Totah, la prise en compte les hommes des médias à travers la catégorie « Journaliste musical de l’année ». Il explique : « Au-delà des artistes qui seront distingués au cours de la cérémonie, une attention particulière sera accordée aux journalistes qui sont importants dans le maillon. Il y aura par exemple un atelier de formation avant la soirée de gala et surtout une catégorie a été spécialement ouverte pour vous ».

    Pour finir, cette rencontre a été l’occasion pour Richmir Totah d’inviter les journalistes culturels béninois spécialisés en musique à « prendre d’assaut » le site de l’événement (www.afrima.org) afin de profiter des différentes opportunités qui s’offrent à eux. Car, conclut-il, « le Bénin doit avoir son mot à dire à cette 1ère édition des Afrima. Et je me bats pour que cela se fasse en quantité et en qualité ».


    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique